Rédigé par Laura et Tristan, décoré par Ingrid

Dimanche matin, 7h39. Les yeux collés, certains ont failli manquer le train (on taira qu’il s’agissait de deux organisateurs). Le groupe finalement au complet, on finit nos nuits écourtées et hop ! En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, on arrive à Avignon. Les voitures sont récupérées, les courses sont rangées façon Tetris dans les coffres et en voiture Simone !

Le charmant village de Lafare où vignes et Dentelles sont à perte de vue s’offre devant nous. On est bouches bées 😍

Le gîte est incroyable : c’est la course aux meilleurs lits. Mais vite vite ! Le rocher École nous attend déjà et une fois les manips haut de voies révisées, on s’encorde pour une folle aprèm de couenne. Après un délicieux curry avalé, le sommeil nous gagne pour recharger les batteries avant une nouvelle journée !

Jour 2, la face nord de Gigondas nous tend les bras. Les équipes s’organisent en couenne et en grande voie. Laura est partie sans aucun matériel, mais sa vache ne lui sert de toute manière pas souvent. La Petite Émeline est convoitée par de nombreux grimpeurs. Tout le monde aura l’honneur de la traverser (sauf Thomas).

Au matin du troisième jour, après une nouvelle session yoga proposée par Maïa 🧘🏻‍♀️ trois équipes se dessinent : randonnée pour certains, couenne pour d’autres et un mix des deux pour les indécis. Tristan mène le groupe de ces derniers à travers « une petite balade tranquille ». Les 600m de dénivelé en 1h30 auront failli avoir raison des téméraires randonneurs. Une colossale butterflette réunira toute l’équipe le soir venu, avant de finir par le moelleux à la châtaigne de Peter, mémorable !

La quatrième journée voit 10 grimpeurs s’élancer sur la grande voie des Florets : une traversée épique des Dentelles en 9 longueurs et 6 rappels ! Émotions fortes garanties surtout pour Johan et Samuel qui sont sacrifiés en emportant une corde de 80m.

La grande voie n’a cependant pas suffit à contenter Wojtek. Ce dernier enchaînera en effet une seconde GV avec son binôme. Fin de session à la frontale pour certains sur des crêtes acérées. 

Le petit groupe restant a quant à lui fait de la couenne secteur Cascade jusqu’à la tombée de la nuit sur le beat entêtant d’Ingrid, qui finira sa session par un twerk aérien

Quentin n’a pas grimpé. Pour reposer ses doigts. Mais en fait si un peu. Juste des 6a+.

Retrouvailles au gîte chaleureux où vin, bières et quiches de légumes par centaines nous régaleront. Laure a lancé une folle partie de Piou Piou et Florian a trouvé la meilleure cachette possible (vous ne connaissez pas le Piou Piou ? On va en organiser un à Grimpo6 !).

Le dernier jour s’annonce pluvieux. Malgré une courte nuit où Marion a beaucoup vibré, d’irréductibles grimpeurs se lèvent aux aurores pour tâter du rocher une dernière fois. Mais c’est le déluge, on plie bagage et Noémie est sacrifiée dans le coffre du Berlingot/Kangoo pour rentrer. Oups, aucun de ces vaillants lèves tôt n’a pensé à prendre les clés du gîte, et après avoir essayé diverses techniques d’ouverture de porte ou de réveil des gros dormeurs toujours à l’intérieur, ils trouvent refuge au bar du coin. 

Que faire de cet après-midi libre ? Code names pour certains. Un petit groupe de joyeux lurons, emmitouflés dans des plaids, a pu regarder le replay de l’Amour est dans le Pré (c’est le bon lien, c’est cadeau) grâce à l’ordinateur de Bernhard qui sillonne pendant ce temps les caves de la région.

Il est l’heure de prendre le train, des souvenirs plein la tête et des étoiles plein les yeux.