Du mercredi 1er au lundi 6 novembre
L’équipe : Andrea, Constant, Deborah, Elisabetta, FX, Guillaume, Julien, Kevin, Laurent, Pierre, Quentin et Roxane.

Jour 1

Toute l’équipe se retrouve à Gare de Lyon à 6h45 avec de petits yeux. La météo s’annonce plutôt mauvaise : de la pluie du jeudi au samedi soir. On retrouve quand même quelques autres club FSGT qui ont eux aussi l’espoir de passer entre les gouttes. De toute façon « il ne fait jamais moche très longtemps dans le sud ». C’est ce qu’on verra…

Après une bonne sieste dans le train, une petite heure de voiture et nous voilà arrivés au gîte. Un superbe endroit que l’on avait rien que pour nous. Ils annoncent 15 places mais il devait y en avoir une vingtaine*, sachant qu’en plus on était 12, il y avait le choix !

Aussi vite arrivé nous partons directement sur les voies vers un petit secteur appelé « Cascades » qui malgré ces courtes voies a le mérite d’être proche et avec peu de marche d’approche. Le temps de réviser les manips et tenter quelques voies nous serons finalement contraints de nous replier à 17h30 après avoir reçu une jolie drache comme l’appellent nos amis du nord. 

Jour 2

La pluie était annoncée pour toute la journée. Cependant certains se sont crus assez malins pour esquiver les gouttes et lancer une opération commando sobrement nommé « grimpe matinale » :

7h : réveil de cinq téméraires. Pluie annoncée sur les radars pour 9h.
7h50 : au pied des voies. Pluie annoncée sur les radars pour 9h30.
9h30 : Pluie annoncée sur les radars pour 10h30, on se dit que la chance commence à pointer le bout de son nez…..à tort.
10h : début des dernières voies.
10h10 : chute sur une voie galère avec bleu au pied en prime.
10h12 : arrivée de la pluie en pleine ascension. Le nom Cascades pour le secteur fait sens. Lancement de l’opération finir les voies et récupérer les dégaines d’à côté.
10h30 : retour au gîte à temps pour prendre le petit déjeuner avec le reste de la troupe, trempés mais heureux d’avoir grimpé.

Avant la pluie

Bien entendu, il a plu tout l’après midi. Ce qui a été l’occasion d’aller faire une dégustation des vins locaux et de refaire des stocks pour le reste de la semaine.

Jour 3

Pour ce jour-ci, la météo n’annonçait pas de pluie pour l’après-midi. Cela a été l’occasion d’aller dans le secteur du clapis avec de jolies voies permettant d’accéder à des vues à 360°. Nous avons même eu la chance d’avoir quelques éclaircies qui, combinées à la pluie lointaine, ont donné naissance à de jolies arc-en-ciel. Le soleil se couchant tôt en cette période, à 17h30, il a fallu plier bagage en remontant la marche d’approche à la frontale.

Secteur clapis sous le coucher du soleil

Jour 4

Jour complet de pluie. mais comment passer le temps me direz vous !

Tout d’abord prenez une bonne grasse mat’
Ensuite allez au marché local acheter du fromage, de la tapenade et un bon poulet rôti. 
Faites des courses pour la raclette du lendemain.
Jouez à des jeux de cartes pour finalement déjeuner à 15h.
Allez faire une petite balade sous une fine pluie pour explorer les vignobles alentour.
Enfin aller au bistrot ou faire une pétanque sous la pluie (si si ça marche).
Finissez la journée avec un bon petit plat concocté par le chef FX, des rires et des jeux de sociétés absurdes et vous en oublierez presque que vous êtes venus ici grimper.

Enfin pas trop longtemps quand même, le lendemain toutes les météos annoncent du beau temps, c’est le moment d’aller faire une grande voie pour les plus motivés. 
La troupe se divise alors en deux équipes de six : deux trinômes qui vont faire la traversée des Florets et un groupe qui va faire de la couenne dans le gigondas sud.
Quelques révisions des manips se font alors aux gîtes.

Pluie dehors mais soleil à l’intérieur

Studieux

Jour 5

Le réveil à 6h pique, surtout pour ceux qui ont seulement prévu de faire de la couenne (on vous aime quand même hein) mais l’engouement d’un jour complet de grimpe (enfin !) met tout le monde en mouvement.

Arrivée sur place, la grande voie commence bien. Le reverso chute au premier rappel…avant même d’avoir été utilisé. Comme quoi, connaître son demi cabestan n’est pas inutile. La course d’arête initialement prévue pour durer trois heures en durera finalement sept. Cela étant bien sûr dû à l’envie de contemplation des falaises et paysages et aucunement aux noeuds dans les cordes et manip longues.

Sympa les grandes voies

Pour les six autres, la couenne fut très agréable. Le soleil était aux rendez vous au point qu’il faille grimper en tshirt et lunette de soleil. C’était aussi l’occasion de croiser les copains (coucou team sardine !). Une envie de grimper un petit 6b en moulinette a cependant montré pourquoi on ne s’attache jamais à deux relais et que le tirage sur des angles à 90 est bien trop important même pour les muscles du fort Guigui.

Gigondas sud

Jour 6

Réveil au taquet pour tout le monde pour finir les sacs et aller grimper. Mais bien sur, contrairement aux annonces météo, il pleut. Tant pis c’est l’occasion d’aller visiter Avignon et sa salle d’escalade pour les plus acharnés. 

Nous prenons le train sous un beau soleil du sud, sans rager bien sûr.

Comme quoi, pour une bonne sortie grimpe, il faut juste des rires, de la bonne bouffe et des jeux de sociétés !
Un demi cab aussi, faut pas déconner.

*merci la reglementation des gîtes qui spécifie qu’au-delà de 15 places réservables, c’est un hotel et qu’il faut donc respecter d’autres réglementations notamment sur les accès PMR. Oui, oui, sous la pluie on a le temps de chercher des infos 🙂